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L'Accord sur les technologies de l'information (ATI) - Global Unions et la société civile internationale express préoccupations
Octobre 2013
Chers membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC),
Nous, les organisations syndicales et de la société civile soussignées, représentant des centaines de millions de membres dans le monde entier, nous vous adressons la présente pour vous faire part de notre vive inquiétude quant aux négociations à l’OMC en vue d’élargir l’Accord sur les technologies de l’information (ATI), qui deviendrait ATI-II. Le mouvement syndical international et la société civile internationale sont préoccupés par l’élargissement de l’ATI dans la mesure où il pourrait porter davantage préjudice aux travailleurs et travailleuses, en particulier dans les pays en développement, qui n’ont pas encore bénéficié de l’accord, et pourrait éventuellement détériorer les perspectives de développement des pays participants.
Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC)présente une énorme capacité à contribuer à la création de l’industrie nationale, à la création d’emplois et au développement technologique. Malheureusement, les prétendus avantages potentiels ne se sont pas concrétisés pour la majorité des travailleurs/euses dans les pays participants. La diffusion nécessaire des technologies et la nécessité de combler le fossé numérique au sein des pays et entre eux requièrent un espace politique pour les gouvernements en vue de mettre en œuvre des politiques industrielles leur permettant de développer leurs propres industries ou d’accroître la propriété de la production des TIC dans les chaînes d’approvisionnement dans lesquelles ils opèrent. Au lieu de promouvoir la capacité industrielle, la création d’emplois et la diffusion des technologies, l’ATI a réduit l’espace politique dont dispose la majorité des participants des pays en développement. Les expériences liées à l’ATI montrent qu’en ce qui concerne les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA), les engagements irréversibles et contraignants en vertu de l’ATI-II pourraient vraisemblablement miner leur potentiel actuel et futur de croissance.
Un élargissement de l’ATI pourrait entraîner une érosion de l’industrie manufacturière nationale et une perte de potentiel de croissance. Les TIC constituent un secteur manufacturier considérable en mesure de créer des industries et de générer des exportations. Malheureusement, les réductions tarifaires de l’ATI ouvrent la voie à des importations sur les marchés nationaux de nombreux pays en développement, expulsant de nombreux producteurs locaux du marché. Dans de nombreux pays, un grand nombre de producteurs locaux sont devenus des assembleurs et des distributeurs de produits liés aux TIC, ou ont connu une diminution du contenu national des biens liés aux TIC. Les pays en développement pourraient avantager leurs producteurs s’ils excluaient leur marché des TIC de l’application de l’accord jusqu’à ce que leur industrie nationale devienne concurrentielle à l’échelle internationale, offrant ainsi également des moyens d’accroître les investissements nationaux dans la production.
Toute négociation sur les produits devrait s’axer sur l’élargissement du potentiel de création d’emplois décents, question omise dans la proposition d’ATI-II. Les avantages allégués de la croissance économique et de la création potentielle d’emplois dans l’industrie des TIC ne se sont pas concrétisés pour la majorité des membres de l’ATI. La création d’une nouvelle industrie est essentielle à la création d’emplois décents durables; pourtant, l’industrie nationale des TIC, et par conséquent les emplois, ont été érodés au lieu d’être élargis. Lorsque des emplois ont été créés dans les TIC dans les pays en développement, les travailleurs/eusesn’ont pas puobtenir une juste part des avantages allégués. Les travailleurs/euses dans les pays en développement sont souvent piégés dans des processus à faible valeur ajoutée dans le secteur des TI, généralement dans les zones franches d’exportation (ZFE) et les zones économiques spéciales (ZES), où les travailleurs/euses ne bénéficient pas du droit de se syndiquer et de négociation collective ou du droit au congé de maladie et à la sécurité sociale. Les ZFE et les ZES sont des enclaves de production isolées avec peu de liens en aval et en amont. Une faible taxation et un rapatriement considérable des bénéfices réduisent davantage les investissements nationaux dans la création d’emplois ou d’autres priorités en matière de développement. Les négociations sur les produits doivent commencer par mettre l’accent sur la création d’emplois décents, sur la base des principes de justice et d’équité afin de relever le niveau de vie en soutenant la croissance de l’emploi, en améliorant les protections sociales et en garantissant les droits fondamentaux des travailleurs/euses et les normes environnementales. L’élargissement de l’ATI prend une mauvaise direction et entraverait une résolution de la crise mondiale de l’emploi plutôt que d’y contribuer.
L’élargissement de l’ATI profitera probablement aux sociétés transnationales (STN) dans des pays disposant d’un développement technologique de pointe, en particulier compte tenu des monopoles de brevet et de l’absence de transfert de technologie. Un nombre restreint de STN dans les pays développés récoltent les plus gros bénéfices des processus hautement intellectuels de conception technologique et de marketing. La domination du secteur mondial des TIC par quelques entreprises représente une menace pour l’utilisation de technologie en vue de répondre aux préoccupations en matière de développement des pays en développement et des PMA. Dans de nombreux pays, les effets de production de masse n’ont pas profité aux consommateurs et utilisateurs des technologies en raison du marché oligopolistique. Les brevets dans les technologies représentent la majeure partie de la valeur ajoutée et ont augmenté de manière disproportionnée par rapport à d’autres secteurs industriels tant dans les pays développés qu’en développement des principaux participants commerciaux à l’ATI. Bien que plusieurs producteurs mondiaux des TIC aient investi dans la recherche et le développement dans les pays en développement, ces pays ont bénéficié d’un transfert de technologie très limité et n’ont, par conséquent, connu que de légères hausses de leur valeur ajoutée et de l’emploi.
Les pays en développement ne devraient pas accepter de dissocier les négociations sur les tarifs et les barrières non tarifaires (BNT). L’ATIa ramené à zéro les droits de douane dans 76 pays; malheureusement, le nombre élevé de BNT, en particulier sous la forme de normes et de règlements nationaux, n’a pas été pris en considération. La question des BNT a mis en lumière les faiblesses inhérentes au système de l’OMC et le processus de négociation déséquilibré dominé par quelques pays développés, même dans les négociations plurilatérales. Alors que le démantèlement tarifaire dans l’ATI et dans la proposition d’ATI-II a suscité un grand intérêt, les principaux membres de l’ATI n’ont manifesté aucun intérêt similaire pour aborder les BNT – bien que trois BNT sur quatre notifiées à l’OMC soient mises en œuvre dans les pays développés. Le statut actuel des BNT restreint effectivement les exportations des pays en développement vers des pays développés, sauf si les pays en développement sont bien intégrés dans les chaînes de production mondiales détenues et exploitées par des entreprises des pays développés. Les parties aux négociations devraient trouver le juste équilibre dans les BNT afin de garantir des produits de haute qualité, d’une part, et de faciliter l’accès aux marchés développés, d’autre part.
Les gouvernements qui envisagent d’engager les négociations sur l’ATI-II doivent mener des évaluations d’impact afin de pouvoir prendre des décisions sur la base de recherches et d’une évaluation plutôt que des allégations non fondées.Il est assez consternantque 15 ans après la signature de l’ATI, une évaluation d’impact approfondie doive encore être menée. Préalablement à l’engagement des négociations pour élargir l’ATI, les gouvernements devraient mener une évaluation globale de l’impact de l’accord actuel sur l’environnement et le développement économique et social, en particulier en ce qui concerne l’emploi dans le secteur des TIC. Ils devraient, par la suite, examiner l’élargissement potentiel de l’accord à la lumière des faiblesses et de l’instabilité du marché financier; de la crise de l’emploi persistante; des inégalités croissantes; et d’autres défis majeurs. La décision des pays de participer ou non aux négociations concernant l’ATI-II devrait être basée sur les impactssociaux, économiques et sur le développement réels et projetés plutôt que sur de simples allégations relatives aux avantages de l’ATI ou de l’ATI-II.
Les évaluations doivent prendre en compte les pertes des recettes gouvernementales liées aux réductions tarifaires. Les pays en développement sont davantage susceptibles de recourir aux droits de douane qu’aux subventions pour protéger les industries nationales. La réduction des droits de douane à zéro sur les produits visés dans l’ATI avant 2005 a davantage touché les pays en développement que les pays développés. Outre l’impact sur le niveau d’emploi, le démantèlement tarifaire entraîne une réduction des recettes que le gouvernement pourrait affecter aux dépenses dans d’autres activités importantes en matière de développement, notamment les soins de santé, l’éducation et l’infrastructure. Pour certains PMA, les droits de douane constituent une source significative de revenus pour le budget national. Par conséquent, les pays devraient en tenir compte lorsqu’ils envisagent de participer ou non aux négociations sur l’élargissement de l’ATI.
Les pays en développement, et plus particulièrement les PMA, peuvent bénéficier des avantages en termes d’accès au marché sur une base non réciproque s’ils n’adhèrent pas à l’ATI-II. Les signataires de l’ATI sont mandatés pour étendre les avantages du démantèlement tarifaire à tous les membres de l’OMC sur la base de la nation la plus favorisée (NPF). Par conséquent, les pays qui ne sont pas encore compétitifs dans l’industrie de fabrication des TIC peuvent déjà bénéficier de l’accès au marché des autres membres participants, sans devoir adhérer à l’accord. Les PMA bénéficient déjà d’un accès préférentiel à la plupart des principaux marchés et ne gagneraient pas davantage en adhérant à l’ATI-II.
Les questions de sécurité nationale devraient être prises en considération. Comme certains produits inclus dans la proposition d’ATI-II sont utilisés dans les forces armées et les services de renseignement, certains pays ont exprimé leurs inquiétudes en ce qui concerne la sécurité nationale. L’accord devrait laisser une marge de manœuvre suffisante aux pays pour aborder ces questions qu’ils jugent opportunes.
Toute négociation devrait être transparente et accessible. Les négociations ayant une incidence considérable, comme l’ATI-II, devraient être transparentes et accessibles par la société civile et les groupes d’intérêt afin d’accroître la probabilité d’obtenir un accord équitable, inclusif et pertinent pour tous. En outre, rendre le commerce inclusif a été présenté comme un objectif mondial dans plusieurs forums internationaux et devrait être
intégré dans le processus de négociations de tout accord international ou plurilatéral.
Meilleures salutations,
(avenants en date du 1er Octobre)
International
1. Arab NGO Network for Development (ANND)
2. International Trade Union Confederation (ITUC)
3. ACP Civil Society Forum
4. Dignity International
5. IBON
6. International Grail Global Justice Network
7. International Union of Food workers (IUF-UITA-IUL)
8. UNI Global Union (UNI)
Africa
Egypt
9. Egyptian Initiative for Personal Rights, Egypt
Mauritius
10. Mauritius Council of Social Service (MACOSS), Mauritius
Rest of Africa
11. Fórum das OrganizaçõesNãoGovernamentaisAngolanas – (FONGA), Angola
12. Groupe de Recherche et d'Action pour la Promotion de l'Agriculture et du Développement (GRAPAD), Benin
13. Botswana Council of Non-Governmental Organisations (BOCONGO), Botswana
14. Civil Society Organization Network for Development (RESOCIDE), Burkina Faso
15. Cadre de concertation des OSC pour le suivi du CSLP (CdC/CSLP), Burkina Faso
16. Action Développement et IntégrationRégionale (ADIR), Burundi
17. Conseil des ONG Agrees Du Cameroun (CONGAC), Cameroon
18. Association Commerciale, Agricole, Industriel et du Service (ACAISA), Cape Verde
19. Conseil Inter-ONG en Centrafrique (CIONGCA), Central African Republic
20. CILONG, Chad
21. Alliance pour la Reconstruction et le Development Post Confit (ARDPC), Cote D’Ivoire
22. Forum des ONG pour le Développement Durable (FONGDD), Equatorial Guinea
23. PANE &Cotonou Task Force, Ethiopia
24. ConcertationNationale Des Organisationspaysannes et des Producteurs (CNOP), Gabon
25. Agricultural Workers Union of TUC, Ghana
26. Ghana Trade and Livelihood Coalition (GTLC), Ghana
27. InstitutoNacional de Estudos e Pesquisa (INEI), Guinea Bisau
28. Federation de Femmes Enterpreneurs et Affairs de la CEDEAO (FEFA), Guinea (Conakry)
29. National Council of NGOs, Kenya
30. Economic Justice Network Lesotho (EJNL), Lesotho
31. Consumers Protection Association (CPA), Lesotho
32. Lesotho Council of NGOs (LCN), Lesotho
33. Policy Analysis and Research Institute of Lesotho (PARIL), Lesotho
34. The Call for Africa Development (CAD), Lesotho
35. African Women Association (WAWA), Liberia
36. Plate-FormeNationale des Organisations de la SocieteCivile de Madagascar, Madagascar
37. Malawi Economic Justice Network (national NGO platform), Malawi
38. ASRAD, Mali
39. Foundation pour le Developpment au Sahel (FDS), Mali
40. Jeunesse Union Africaine du Mali (JUA-Mali), Mali
41. National Forum for Mozambiquan NGOs and CBOs (TEIA), Mozambique
42. Namibia Non-Governmental Organisations Forum Trust, Namibia
43. National du Réseau des Ong de Développement et Associations de Défense des Droits de l'Homme et de la Démocratie (RODADDHD), Niger
44. National Association of Nigerian Traders (NANTS), Nigeria
45. Conseil National des ONG de Développement (CNONGD), RD Congo
46. Conseil de Concertation des ONGs de Développement (CCOD), Congo Brazzaville
47. Rwanda Civil Society Platform, Rwanda
48. Plate-forme des acteurs non étatiques pour le suivi de l'Accord de Cotonou au Sénégal, Senegal
49. Seychelles Civil Society Organisations (Liaison Unit of the non-governmental organisations of Seychelles - LUNGOS), Seychelles
50. Civil Society Movement, Sierra Leone
51. South African NGO Council (SANGOCO), South Africa
52. Forum das ONG de São Tomé e Principe (FONG-STP), St Thomas and Principe
53. Somali Organisation for Community Development Activities (SOCDA), Somalia
54. Council for NGOs (CANGO), Swaziland
55. Tanzania Association of NGOs, Tanzania
56. World View, The Gambia
57. Grouped'Action et de Reflexionsurl'Environnement et le Développement (GARED), Togo
58. Consumer Education Trust, Uganda
59. Zambia Council for Social Development, Zambia
60. National Association of NGOs (NANGO), Zimbabwe
Americas
Canada
61. Council of Canadians
El Salvador
62. Red Accion de CiudadanaFrente al LibreComercio e Inversion, SINTI TECHAN
Dominican Republic
63. Alianza ONG
Guatemala
64. Union Sindical de Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA), Guatemala
Panama
65. Confederación de Trabajadores de la Republica de Panamá (CTRP), Panamá
Peru
66. Central Autónoma de Trabajadores del Perú
Rest of Americas
67. The Gilbert Agricultural and Rural Development Centre (GARDC), Antigua and Barbuda
68. Confederación General del Trabajo de la República Argentina, Argentina
69. ForoLatinoamericano del Trabajo, la Innivacion e Integración (FLATI), Argentina
70. Civil Society Bahamas, Bahamas
71. National Congress of Trade Unions Bahamas (NCTUB), Bahamas
72. Barbados Association of Non Governmental Organizations, Barbados
73. Belize Enterprise for Sustainable Technology, Belize
74. SociedadEconómica de Amigos del País, Cuba
75. KalingoCarib Council, Dominica
76. Inter-Agency Group of Development Organizations (IAGDO), Grenada
77. Grenada National Organisation of Women, Grenada
78. Women Across Differences (WAD), Guyana
79. Programme de Plaidoyer Pour uneIntégration Alternative (PPIA), Haiti
80. 3rd ACP Civil Society Forum, Jamaica
81. Bia´lii, Asesoría e Investigación, A.C. Mexico
82. GrupoTacuba, Mexico
83. Marco Velazquez, Profesor Universidad Autónoma de la Ciudad de México
84. Iyanola Council for the Advancement of Rastafari Incorporated (ICAR), St. Lucia
85. Windward Islands Farmers’ Association (WINFA), St. Vincent & the Grenadines
86. StichtingProjekta, Suriname
87. Grassroots Organisations of Trinidad & Tobago (GOTT), Trinidad & Tobago
88. Instituto del TercerMundo, Uruguay
Asia Pacific
89. PaxRomana-ICMICA Asia
Australia
90. Australian Council of Trade Unions (ACTU)
91. Australian Fair Trade and Investment Network (AFTINET)
Hong Kong
92. Asia Monitor Resource Centre (AMRC)
India
93. Andhra Pradesh VyavasayaVruthidarula Union (APVVU)
94. BharatiyaKrishakSamaj - Indian Farmers' Organisation (BKS)
95. Cividep, Workers' Rights and Corporate Accountability
96. Intercultural Resources
97. IT for Change
98. Jagrriti- The Awareness (JTA)
99. National Adivasi Alliance
100. National Agricultural Workers Forum (NAWF)
101. National Center for Labour
Indonesia
102. Confederation of Indonesia Prosperous Trade Unions (KSBSI)
103. Institute for Global Justice (IKG)
104. Resistance and Alternatives to Globalization (RAG)
Philippines
105. Alliance of Progressive Labor (APL), Philippines
106. Center of United and Progressive Workers - SentrongmgaNagkakaisa at ProgresibongManggagawa (SENTRO)
107. Confederation of Labor and Allied Social Services (CLASS), Philippines
108. Initiatives for Dialogue and Empowerment through Alternative Legal Services (IDEALS)
109. Mission for Victims of Human Trafficking
110. Overseas Filipino Workers and their Family
111. Promotion of Church People’s Response
112. The United Methodist Church-Philippines
113. Workers Assistance Center, Inc.
Thailand
114. AIDS ACCESS Foundation
115. Alternative Agricultural Network
116. Drug Study Group
117. Drug System Monitoring and Development Program
118. Ecological Alert and Recovery – Thailand (EARTH)
119. Foundation for AIDS Rights
120. Foundation for Consumers
121. FTA Watch
122. Health and Development Foundation
123. Health Consumers Protection Program
124. People's Health System Movement
125. Rural Doctor Society
126. Rural Pharmacists Foundation
127. Social Pharmacy Research Unit, Chulalongkorn University
128. Thai Labour Solidarity Committee (TLSC)
129. Thai Holistic Health Foundation
130. Thai NGO Coalition on AIDS
131. The Thai Network of People living with HIV/AIDS (TNP+)
Malaysia
132. Malaysians Against Death Penalty and Torture (MADPET)
133. Workers Hub For Change (WH4C)
New Zealand
134. New Zealand Council of Trade Unions
Rest of Asia
135. Cooperation for Peace and Development (CPD), Afganistan
136. Cook Islands Association of Non-Governmental Organisations (CIANGO), Cook Islands
137. Pacific Network on Globalisation, Fiji
138. Kiribati Association of Non-Governmental Organisation (KANGO), Kiribati
139. Marshall Islands Council of NGOs (MICNGOS), Marshall Islands
140. FSM Alliance of NGOs (FANGO), Micronesia
141. Nauru Island Association of NGOs (NIANGO), Nauru
142. Global South Initiative, Nepal
143. Niue Island (Umbrella) Association of NGOs (NIUANGO), Niue
144. Social Alternatives for Community Empowerment, Haripur, Pakistan
145. Melanesian NGO Centre for Leadership (MNCL), Papua New Guinea
146. Samoa Umbrella for Non-Governmental Organisations (SUNGO), Samoa
147. Development Service Exchange (DSE), Solomon Islands
148. The Asia Foundation, Timor Leste
149. Civil Society Forum of Tonga (CSFT), Tonga
150. Tuvalu Association of NGOs (TANGO), Tuvalu
151. Vanuatu Assocation of NGOs (VANGO), Vanuatu
152. Al-Jawf Women Organization For Development, Yemen
Europe
European Union
153. European Federation of Public Service Unions (EPSU)
Belgium
154. 11.11.11
155. Centre national de coopération au développement (CNCD)
France
156. Confédérationgénérale du travail (CGT)
Ireland
157. Presentation Justice Network - Ireland
Italy
158. ConfederazioneGeneraleItaliana del Lavoro (CGIL)
Spain
159. ConfederaciónSindical de ComisionesObreras (CCOO)
Switzerland
160. Godly Global
UK
161. Trade Union Congress (TUC)
162. People & Planet
163. Roj Women's Association, UK and Turkey